LE SNETAA - FO RESTE LE PREMIER SYNDICAT DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL

LES PLP ONT RENOUVELE LEUR CONFIANCE

Les élections professionnelles dans la fonction publique sont terminées. Les électeurs ont désigné leurs représentants pour les quatre prochaines années. Les élections du 29 novembre au 6 décembre ont confirmé le SNETAA-FO dans sa position de 1er syndicat de l’enseignement professionnel. C’est vrai dans de nombreuses académies et au niveau national. Le SNETAA-FO reste le premier syndicat de l’Enseignement professionnel dans l’Académie de Besançon en recueillant près de 35 % des suffrages et 4 sièges en CAPA.

Bulletin académique n°3 du 10 décembre 2018

RÉFORME DE LA VOIE PRO : LE SNETAA-FO REÇU AU MINISTÈRE 07/09/2018

Le SNETAA-FO a été reçu en audience avec l'intersyndicale par le Directeur du cabinet du ministère.

Il s'agissait d'obtenir des informations plus précises sur la réforme de la voie professionnelle. Rien n'a toutefois été encore lâché par l'administration mais un calendrier précis des discussions, allant jusqu'à décembre, a été communiqué.

Le SNETAA-FO pose un préalable à sa participation à ces discussions : la réforme ne devra entraîner AUCUNE suppression de postes dans l'ensemble de la voie professionnelle.

Le Directeur de cabinet nous a assuré qu'étant donné l'objectif de revaloriser la voie professionnelle, qui doit mener à un plus fort recrutement d'élèves, il ne pouvait pas y avoir de baisse des effectifs en PLP.

LES INFOS DE L'ÉTÉ

Une activité dense et rapide a animé la politique du gouvernement tout au long de l’année. L’Éducation nationale ne fut pas en reste, loin s’en faut ! La trêve estivale ne signe pas pour autant un arrêt dans cette démarche. D’ailleurs, le communiqué de presse du premier ministre diffusé la veille du départ en vacances du gouvernement, le 02 août, témoigne de la volonté de ne pas ralentir dans leur projet de réformes éducatives. S’ajoute au lendemain de cette intervention l’annonce du ministre de l’Éducation nationale de recevoir les syndicats avant la rentrée de septembre afin de clarifier et définir les mesures qui sous-tendent la réforme de l’enseignement professionnel. Le moment pour nous de faire le point en bref sur les derniers thèmes abordés afin de mesurer l’enjeu des dossiers à venir.

Lire la suite sur le site SNETAA FO

XXXVIIème Congrès national du SNETAA FO

DISCOURS
Du secrétaire général (extraits)

MOTION PÉDAGOGIE
ASH, dispositifs ULIS

MÉTIERS/CARRIÈRES
Et conditions de travail

CATÉGORIES SPÉCIFIQUES
Recrutement, formations, CPE

PROTECTION SOCIALE
Laïcité, droits sociaux, santé


 

 

RÉFORME DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL : LE SNETAA-FO, MOBILISÉ...

RÉFORME DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL :
LE SNETAA-FO, MOBILISÉ, VIENT DE SE FAIRE ENTENDRE. MAIS TOUT RESTE À FAIRE.

Le Ministre de l’Éducation Nationale vient de faire son annonce quant à sa vision de sa réforme sur l’enseignement professionnel.
Le SNETAA-FO est dans toutes les discussions depuis 6 mois. Il n’a cessé de porter les revendications du terrain pour que « la réforme » que nous réclamons permette à cette voie noble de devenir incontournable pour une réelle émancipation de la jeunesse de notre pays et pour d’autres conditions de travail pour les personnels en souffrance.
Il a fallu batailler ferme, porter des contre-propositions, dénoncer le rapport Calvez-Marcon qui a été « un coup de massue pour l’enseignement professionnel » (cf communiqué du SNETAA du 28 février 2018), déjouer les lobbyistes pédagogistes jusqu’à la dernière heure et demander, dans une lettre ouverte au ministre (cf lettre ouverte de ce samedi 26 mai 2018) de renoncer à en faire des annonces déconnectées du terrain.

Lire le communiqué de presse SNETAA FO du lundi 28 mai 2018

LETTRE OUVERTE AU MINISTRE

Monsieur le Ministre,

Le SNETAA-FO, premier syndicat des lycées professionnels, vient de tenir son congrès national où il réunissait
plus de 350 délégués venus de toute la France hexagonale et de tous les territoires d’outre-mer.
Dans le même temps, les discussions avec votre cabinet se sont poursuivies quant à la réforme que vous prévoyiez
d’annoncer ce lundi 28 mai.

Lire la lettre ouverte du SNETAA FO 26 mai 2018

Grève le 22 mai dans toute la Fonction publique

La FNEC FP-FO appelle les personnels de l’éducation nationale, du ministère de la Culture, de Jeunesse et Sports à la grève le 22 mai prochain aux côtés des fonctionnaires.
Fin 2017, le gouvernement a lancé le chantier « CAP 2022 ». Le « cap » fixé ? Des transferts de mission au privé ou des abandons de mission ; un plan de départ volontaire de 120 000 agents…c’est-à-dire très exactement ce qu’il cherche à faire en ce moment même avec la SNCF.
Le ministre de l’éducation nationale vient de publier un rapport annonçant d’ici 2021 l’alignement de la carte des rectorats sur les 13 grandes régions. Le recteur de région sera compétent en matière de budget et de gestion des personnels.
L’outil de ce programme destructeur ? La liquidation du statut.
Le gouvernement enjoint aux organisations syndicales de discuter de la «refonte du contrat social avec les agents publics». Ce gouvernement s’y connaît ! A coups d’ordonnances, il a dynamité le Code du travail et la hiérarchie des normes. Il veut aujourd’hui en faire autant avec le statut.

Voir le communiqué FNEC FP FO

Formation pro : le rapport qui met en danger l'avenir de 700000 lycéens

Sur demande de Jean-Michel Blanquer, la députée LREM Céline Calvez et le chef d’entreprise Régis Marcon ont produit un rapport sur l’enseignement professionnel scolaire. Ce rapport s’inscrit dans la logique gouvernementale de réforme de la formation professionnelle dans son ensemble.
Les préconisations de ce rapport menacent directement l’avenir de la voie professionnelle, des lycées. Nous rappelons qu’aujourd’hui un.e lycéen.ne sur trois est scolarisé.e dans la voie pro, c’est donc un enjeu de société.

L’apprentissage contre l’enseignement professionnel scolaire public
Les deux modes de formation coexistent depuis longtemps, mais les propositions faites dans le rapport visent essentiellement à disqualifier la voie professionnelle scolaire pour mieux servir les intérêts des organisations patronales dans leur volonté de faire main basse sur l’enseignement professionnel au sein de l’École.
Dans son projet, le gouvernement utilise l’apprentissage pour remettre en cause l’enseignement professionnel scolaire seul garant d’une formation professionnelle généraliste et émancipatrice. Pour les rapporteurs, la voie pro du lycée devrait servir à sélectionner les élèves : les meilleurs profils pour les employeurs en apprentissage, et la «concentration » des élèves en difficulté sociale et scolaire dans les classes des lycées professionnels.
L’apprentissage est discriminant: seulement 30 % des apprentis sont des filles, les jeunes issus de l’immigration y sont sous-représentés…

La casse des diplômes : la remise en cause des droits des salarié.es
Les attaques récurrentes contre la voie scolaire passent aussi par la casse des diplômes. La reconnaissance de la qualification dans les entreprises est un élément essentiel pour garantir des droits collectifs (rémunération, conditions de travail…).
Cette qualification repose sur des diplômes nationaux. Le MEDEF n’accepte pas  que la définition et la validation des diplômes lui échappe et soit du ressort de l’Éducation nationale ou du ministère de l’Agriculture.
Les rapporteurs préconisent de remplacer les diplômes par des blocs de compétences. Cette évolution est dangereuse car elle remet en cause une qualification solide au profit d’une simple employabilité immédiate et d’une précarisation accrue.

Construire une ambition commune pour tous les jeunes
La formation professionnelle scolaire est aujourd’hui pleinement en lien avec les réalités du monde économique: les jeunes sont en formation en entreprise 22 semaines sur les 3 ans du bac, les contenus de diplômes sont définis avec les branches professionnelles, et bon nombre de certifications professionnelles sont réalisées en présence des salarié.es des entreprises. De plus, la voie professionnelle permet à davantage de jeunes d’obtenir un diplôme et d’élever leur niveau de qualification pour répondre aux évolutions des métiers. Elle produit bien moins de décrochage que l’apprentissage !
Le gouvernement ne doit pas faire de l’idéologie sur une question qui concerne l’avenir de 700 000 jeunes.
Les rapporteurs prétendent viser « l’excellence pour la voie professionnelle », en fait, ils construisent une impasse pour un tiers de la jeunesse lycéenne.

Pascal Vivier (Secrétaire général SNETAA-FO) ; Patrick Désiré (Secrétaire général CGT Educ’action) ; Sigrid Girardin (Secrétaire générale SNUEPFSU) ;
Aurélien Boudon (Co-secrétaire fédéral SUD Education) ; François Portzer (Président du SNALC) ; Benoît Hubert (Secrétaire général SNEPFSU);
Jean-Denis Merle, (Secrétaire général SNLC-FAEN) ; Jean-Marie Le Boiteux (Secrétaire général SNETAP FSU) ; Muriel Filippi (Secrétaire générale CGT Agri).

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