COUP DE MASSUE SUR L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL !

Céline Calvez, députée LREM et Régis Marcon, chef cuisinier, viennent de rendre leur rapport au ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Leur mandat était de faire des propositions pour réformer l’enseignement professionnel dans son ensemble.
Si les premières intentions étaient louables, on sait maintenant que le but était de mettre en musique l’application d’autres réformes dans l’Éducation nationale, en particulier tout le volet « apprentissage » dévoilé dans le rapport Brunet commandé par Muriel Penicaud, ministre du travail. Le rapport Brunet n’était qu’une amorce de ce qui nous attendait.
La volonté de toutes ces manoeuvres consultatives est de développer l’apprentissage à tout-va. L’idée est de développer le concept, si ce n’est une forme de fantasme mensonger, imaginaire, que l’entreprise serait « formatrice », « rédemptrice des carences de l’École », en somme une « entreprise citoyenne » contre « une École qui ne ferait pas son boulot » (campagne du Medef).
Il n’y a maintenant plus de doute.

Lire le communiqué de presse

RAPPORT BRUNET : DANGER POUR L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL !

La concertation sur l’apprentissage, menée par le gouvernement et conduite par Sylvie Brunet, a abouti à un
rapport tout juste rendu public.
Le SNETAA-FO, au sein de la confédération Force Ouvrière, a activement participé aux groupes de travail mis
en place à cette occasion.
Les propositions contenues dans ce rapport mettent en danger l’enseignement professionnel, les diplômes
et les apprentis eux-mêmes !

Comm-de-presse-du-31.01.2018.pdf

Communiqué de presse SNETAA-FO du 11 janvier 2018

Le SNETAA-FO a été reçu en audience par M. Jean-Marc Huart, Directeur général de l’enseignement scolaire,
numéro 2 du ministère ce mercredi 10/01/2018 pendant presque 2 h.

Le SNETAA-FO a rappelé son profond attachement à la voie initiale, avec des formations du CAP au BTS ou à la
licence professionnelle assurées dans des établissements spécifiques, par des PLP. L’apprentissage a bien entendu
occupé une grande partie de la discussion. Conscient de la volonté du Président de la République de développer
à tout prix cette voie de formation, le SNETAA-FO a insisté sur l’exigence impérieuse de ne pas mettre
en concurrence voie initiale et apprentissage.

Lire l'intégralité du communiqué de presse SNETAA-FO du 11 janvier 2018

 

Jour de carence rétabli: bonne année aux fonctionnaires !

L'Assemblée nationale a adopté, dans le cadre du budget d’austérité 2018, le rétablissement d'un jour de carence dans la Fonction publique en cas d'arrêt maladie, sous couvert d’une «égalité» privé/public, argument déjà avancé par le gouvernement Fillon en 2012, et pour «mettre fin aux petits arrêts maladie qui désorganisent les services».
Hormis les congés de longue maladie, longue durée ou accident du travail, tous les fonctionnaires et contractuels se verront systématiquement supprimer un jour de salaire dès le premier jour de leur arrêt de travail et cela à chaque arrêt maladie.
Il s’agit là, d’une remise en cause des garanties statutaires et notamment de l’article 34 de la loi du 11 janvier 1984 qui permet le maintien de l’intégralité du traitement pendant 3 mois, en cas de maladie ordinaire, à compter du 1er jour de maladie.
A partir du 1er janvier 2018, chaque agent perdra donc la totalité de sa rémunération le premier jour de son congé maladie, soit 1/30 de son traitement, mais aussi 1/30 de ses primes et indemnités. Un agent à temps partiel perdra de façon proratisée.
Au lieu de sanctionner les fonctionnaires, le gouvernement ferait mieux de se pencher sur ses responsabilités d’employeur en matière de médecine de prévention, car en ce domaine, comme dans d’autres par ailleurs, le constat est terrible : peu ou pas de médecins de prévention, peu ou pas de reconnaissance en maladie professionnelle.
Comme en 2012, la FNEC FP FO demande l’abrogation de ce jour de carence.

Lire le communiqué FNEC

Renforcer et revaloriser la voie professionnelle...

Le gouvernement et le ministère de l’Éducation nationale viennent d’ouvrir, en les multipliant, des concertations-consultations sur l’apprentissage, la voie professionnelle, le baccalauréat...
La spécificité de notre voie professionnelle passe par nos lycées professionnels qui accueillent les jeunes pour leur redonner goût à la réussite et à l’insertion professionnelle avec l’obtention d’un  diplôme  national.  Le  parcours  du  CAP au BTS avec des passerelles ascendantes doit conserver sa double finalité: poursuite d’études - insertion professionnelle immédiate.
 
 
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